Afrique
Les rivières coulant dans les zones urbaines ou périurbaines d’Afrique ont des ennemis bien plus redoutables que les barrages hydroélectriques contre lesquels la journée internationale d’action pour les rivières est censée lutter.
L’humanité célèbre ce 14 mars la journée internationale d’action pour les rivières. La 21è, car c’est le 14 mars 1997 qu’elle a été instituée à Curitiba au Brésil. Les 20 pays présents avaient décidé de lutter contre les grands barrages hydroélectriques qui impactent fort négativement l‘équilibre écologique des rivières. Quitte à mettre en péril la vie des riverains.
Mais, depuis 1997, on semble oublier les ennemis les plus redoutables des rivières qui coulent dans ou autour des villes. Notamment celles d’Afrique. Un continent où les cités subissent les effets pervers d’une croissance démographique exponentielle.
La rivière Tchinouka à Pointe-Noire, capitale économique du Congo
Et le premier trait de caractère, ce sont les constructions anarchiques, surtout au bord ou quasiment dans les rivières. Conséquence, les lits se rétrécissent au fil des minutes, avec les conséquences que l’on sait. Inutile de rappeler les inondations qui ont récemment endeuillé des familles à Kinshasa.
Comme si cela ne suffisait pas, les rivières urbaines sont devenues des dépotoirs. Du coup, on a fabriqué de grands vecteurs de dangereuses maladies, à l’instar du choléra qui a récemment fait des victimes dans des pays d’Afrique australe dont le Malawi et la Zambie.
Face à ces fléaux, l’Afrique gagnerait à mener des actions vraiment pertinentes au profit des rivières qui coulent dans ses villes. À l’image du faucardage réalisé avec succès sur la rivière Madoukoutsiekele à Brazzaville.
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