Kenya
Le Kenya tourne au ralenti dans l’attente des résultats finaux de la présidentielle qui a opposé dans les urnes, le président sortant Uhuru Kenyatta à son prinicpal opposant Raila Odinga.
A Nairobi, la capitale, plusieurs business restent fermés. Les violences qui ont fait au moins quatre après l’annonce des résultas provisoires qui ont donné Uhuru Kenyatta vainqueur, ne sont pas de nature à rassurer les Kényans. Selon notre envoyé spécial au Kenya, Michael Oduor, les travailleurs du secteur privé et du public ont préféré rester à la maison jusqu‘à ce que la situation se stabilise.
Une situation que regrettent certains Kényans. “L‘éducation civique en Afrique reste à la traîne ; Nous avons besoin de beaucoup d‘éducation civique et d‘être enseigné sur la façon de voter pacifiquement et de retourner à nos occupations. Il ne faut pas perturber la vie de populations pour des élections. Il est si malheureux que cela se produise en Afrique”, s’est insurgé John Kimani Ng’Ang’A, un électeur.
En général, les enjeux de ces élections sont cruciaux pour le pays qui veut être un hub économique, non seulement de l’Afrique de l’Est, mais de l’Afrique dans son ensemble.
Même s’il était confirmer vainqueur, ce qui ne fait l’ombre d’aucun doute, Uhuru Kenyatta aura à sa charge de gérer une crise postélectorale qui aura inéluctablement des répercussions sur l‘économie, notamment un ralentissement de la croissance économique sur les douze prochains mois, comme le prédit les 12 mois à venir, Nic Cheeseman, professeur de politique africaine à l’université de Birmingham.
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