Tchad
A N’Djaména, ce jeudi, les étudiants n’iront pas en classe. À l’issue d’une assemblée générale, ils ont décidé de suspendre les cours jusqu‘à ce que les 69 étudiants condamnés mardi à un mois de prison ferme assorti de 50 000 francs d’amende soient libérés. Une mesure qu’ils jugent illégitime et qu’ils contesteront jusqu’au bout.
Arrêtés le week-end, les étudiants incriminés sont accusés d’avoir hué et jeter des pierres sur les voitures d’une délégation du ministre tchadien de l’Enseignement supérieur Mackay Hassan Taisso qui était accompagné de son homologue sénégalais. Les étudiants interpellés ont alors été chargés de “troubles à l’ordre public et outrage à l’autorité de l’État”.
Ces troubles suivis de la condamnation des 69 étudiants viennent témoigner de l’ampleur que prend la contestation estudiantine. Depuis août 2016, en effet, les étudiants dénoncent la suppression de leurs bourses.
Une décision contenue dans une série de mesures d’austérité prises par le gouvernement en vue de pallier la crise économique due en partie à la chute des cours du pétrole et la lutte contre Boko Haram.
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