Zimbabwe
L’annonce de la réintroduction des ‘‘billets d’obligation’‘ par le gouvernement du Zimbabwe a ravivé les craintes d’un retour à l’inflation. Une nouvelle monnaie indexée sur le dollar américain qui sera introduite en début du mois de novembre.
Ils sont nombreux, ces Zimbabwéens à redouter l’introduction dans quelques jours par le gouvernement, des billets d’obligation.
Étranglé financièrement, le gouvernement a annoncé l’introduction début novembre d’une nouvelle monnaie indexée sur le dollar américain, en coupure de 2 et 5 dollars.
Le gouverneur de la Banque centrale, John Mangudya, a rassuré que les ratés de 2009 ne se reproduiraient pas ; “ce ne sont que des mesures de court terme”, a-t-il assuré, ajoutant que “Lelong terme, c’est de s’assurer que les investisseurs s’intéressent à notre économie”.
Des propos qui apparemment n’ont pas convaincu les sceptiques qui y voient une impasse. Près des trois-quarts des 16 millions d’habitants du Zimbabwe vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté et 90 % de la population active n’a pas d’emploi formel.
Pour enrayer une hausse des prix vertigineuse, qui avait atteint des centaines de milliards de %, les autorités zimbabwéennes avaient alors été contraintes d’abandonner leur devise au profit du billet vert et du rand sud-africain.
Les groupes de défense de la société civile et des partis d’opposition ont organisé des manifestations contre l’introduction de ces billets d’obligation, poussant le gouvernement à réagir.
Pour éviter tout mouvement de panique, les autorités de Harare ont annoncé une grande campagne de sensibilisation de la population avant le lancement de la nouvelle monnaie.
01:19
Kenya : le 35e anniversaire du Saba Saba sous haute tension à Nairobi
02:02
Zimbabwe : Kirsty Coventry officiellement investie présidente du CIO
09:37
Présidentielle en Côte d'Ivoire : Ouattara entretient le doute [Africanews Today]
01:55
La Zimbabwéenne Kirsty Coventry prend officiellement ses fonctions au CIO
02:09
Liban : le tourisme veut retrouver son lustre
01:31
Nigeria : la flambée du prix des béliers menace l’Aïd al-Adha