Sud-Soudan
A l’occasion de la Journée internationale de la Fille, ce mardi, les filles de différentes écoles de ce pays ont participé à Juba à des événements sportifs et des spectacles. Moment saisi par les autorités pour appeler à la promotion de la paix.
Au Soudan du Sud, beaucoup de filles ont abandonné les classes au cours des dernières années du fait de l’augmentation des violences.
Selon l’agence des Nations Unies pour l’enfance, l’UNICEF, plus de 51 % d’enfants en âge scolaire ne vont pas à l‘école, et seulement 35 % des filles sont inscrites au niveau primaire.
Deng Deng, ministre de l‘éducation sud-soudanais : “une école ne peut pas fonctionner en zone de guerre, quand les gens se battent. Par conséquent, nous devons promouvoir la culture de la paix dans ce pays.”
Travail domestique des filles, mariage précoce et discrimination des genres sont entre autres à l’origine de la faible représentativité des filles dans le domaine éducatif.
Deng Deng: “le nombre de filles est passé d’environ seulement un quart de million en 2012, à environ un demi-million en 2015. C’est un saut énorme, mais nous ne devrions pas faire preuve de complaisance. Si les parents peuvent coopérer avec nous, nous pourrions tripler les chiffres à 1,5 million d’ici cinq ans. Ceci faisant, nous allons mettre les genres à égalité”.
Depuis son commencement, le conflit a fait plus de 10.000 morts et au moins 2,5 millions de déplacés. L’UNICEF estime à 400.000 le nombre d’enfants déscolarisés depuis 2013 suite à l’effondrement des structures sociales du pays.
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