France
Deux jours après les tragiques événements de Nice en France, le groupe État islamique a confirmé son implication, marquant une nouvelle fois son hostilité aux pays membres de la coalition qui le combattent.
Si jusque-là les autorités françaises avaient eu du mal à établir une quelconque connexion entre le chauffeur du camion et un réseau islamiste, aujourd’hui c’est chose faite. Deux jours après le drame qui a ôté la vie à 84 personnes dont dix enfants et blessé une centaine d’autres, le groupe État islamique a revendiqué l’attaque. “L’auteur de l’opération (…) menée à Nice en France est un soldat de l’Etat islamique”, a annoncé l’agence Amaq, liée au groupe EI. Pour justifier ses attaques, le groupe évoque une “réponse” du chauffeur du camion “aux appels lancés pour prendre pour cible les ressortissants des pays de la coalition qui combat l’EI”, a ajouté l’agence.
A la suite du drame qui a eu lieu le jour de la fête nationale en France, les autorités avaient, en vain, chercher à savoir si le chauffeur-livreur tunisien de 31 ans, auteur de l’attentat, avait un quelconque lien avec l’islam radical. Finalement, le procureur de Paris François Molins avait déclaré que l’individu était “totalement inconnu des services de renseignement (…) et n’avait jamais fait l’objet de la moindre fiche ni du moindre signalement de radicalisation”. Des déclarations sous réserve que l’attaque meurtrière correspondait “très exactement aux appels permanents au meurtre des jihadistes”. Après la revendication par Daech, ce samedi, le ministre de l’Intérieur français, Bernard Cazeneuve a affirmé qu’ “il semble” que le tueur “se soit radicalisé très rapidement”.
Dans la soirée du jeudi, alors que des milliers de personnes étaient réunies sur la célèbre Promenades des Anglais pour contempler le feu d’artifice à l’occasion de la fête de l’indépendance, un camion frigorifique blanc a débarqué dans une enceinte réservée aux piétons. La suite, on la connaît. Un carnage de plusieurs dizaines de morts et de nombreux blessés dont une quinzaine dans état grave. De quoi rouvrir la cicatrice très fraiche des attentats de novembre dernier qui ont fait environ 130 morts, et également revendiqué par l’EI.
A présent partagée entre tristesse et compassion, la France s’interroge néanmoins sur les éventuelles failles de sécurité tandis que le pays vivait ses derniers jours d‘état d’urgence dont le président François Hollande annonçait la fin dans la matinée de jeudi. Comment le camion a-t-il pu entrer dans un espace réservé aux piétons et sécurisé par les forces de défense en période d‘état d’urgence ? Voici la question que se posent les Français et à laquelle le gouvernement tente de trouver une réponse claire.
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