Ethiopie
Le bilan des morts lors des manifestations des Oromos en Éthiopie en novembre 2015 a été revu à la hausse. Un rapport de Human Rights Watch fait état de 400 morts.
Ce document publié jeudi vient contredire le bilan officiel dressé par les autorités qui faisait état de 173 décès. L’ONG qui lutte pour le respect des droits de l’Homme dit avoir identifié plus de 300 personnes tuées, des étudiants pour la plupart. Le gouvernement éthiopien réfute ces nouveaux chiffres. L’organisation dans son rapport de plus de 60 pages accable davantage les autorités, les accusant d’avoir tiré et tué des centaines d‘étudiants, de fermiers et de manifestants pacifiques, avec une certaine haine. Ce document fait cas de dizaines d’arrestations et évoque d’autres cas de tortures et de viols.
Ces évènements sont intervenus à la suite d’un plan d’urbanisme de l’extension de la capitale Addis-Abeba. Ce projet abandonné en janvier dernier avait déclenché la colère des Omoros qui craignaient de se voir expropriés de leurs terres.
Le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn s’est excusé en mars devant le Parlement pour n’avoir pas suffisamment écouté les doléances du peuple, mais il a refusé d’endosser la responsabilité des morts et a attesté que la violence de certains manifestants a été à l’origine de cette crise.
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