Algérie
Amnesty International, se dit préoccupé par le durcissement des autorités algériennes vis à vis des défenseurs des droits humains; à la suite la violente repression mercredi des manifestations pacifiques en vue de la libération de quatres activistes de la ville méridionale de Ouargla.
Tahar Belabes, membre du Comité national pour la défense des droits des chômeurs, et trois autres activistes du groupe croupissent en prison pour avoir participé en décembre à des manifestations contre le chômage à Hassi Messaoud la capitale pétrolière de l’Algérie. Ils risquent un an de prison.
“Emprisonner Tahar Belabes et ses collègues tout simplement parce qu’ils ont participé à des manifestations pacifiques est une attaque scandaleuse contre le droit à la liberté d’expression et de réunion.”, estime Magdalena Mughrabi, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnesty International.
“Le durcissement de la répression ne constitue pas une réponse à la montée du chômage ou de la détérioration de la situation économique exacerbée par la baisse des prix du pétrole “, souligne par ailleurs Magdalena Mughrabi. Les protestations contre la pauvreté, le chômage et la corruption sont devenues fréquents en pétrole.
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