Afrique du Sud
Thuli Madonsela, la présidente de la cellule anti-corruption sud-africaine craint pour sa vie, selon son porte-parole. Elle a appris d’un informateur que des hommes auraient été engagés pour la tuer.
La protectrice des biens publics est un personnage de premier plan qui a marqué une grande victoire contre le président sud-africain Jacob Zuma, le 31 mars dernier. Elle est la plus grande artisane dans la décision de la haute cour de justice d’Afrique du Sud, qui stipule que Zuma a violé la Constitution dans l’affaire dite du “Nkandla”. Cette conclusion a été tirée suite au refus, dans un premier temps, de Jacob Zuma de rembourser, comme lui indiquait la cellule anti-corruption, une partie des 16 millions $ de fonds publics qu’il a utilisés pour réfectionner sa résidence privée dans son village natal.
Le 1er avril, elle a reçu un message d’un informateur qui l’avertit d‘être prudente. Cette personne a affirmé que le plus grand gangster de l’ouest du Cape a été payé pour obtenir un tueur à gage pour la tuer, informe Kgalalelo Masibi, la porte-parole de Mme Thuli. Madonsela est préoccupée par sa sécurité et elle connaît personnellement l’informateur. Les services de sécurité disent que 95 % du temps, les informateurs sont incrédibles. Mais ce n’est pas la peine de prendre des risques sur les 5 % restants.
La province ouest du Cap a une réputation de gangstérisme et de crime organisé, mais Masibi dit que Madonsela n’a aucune idée de qui en voudrait à sa vie. Le service de protection des VIP de l’Afrique du Sud a néanmoins été immédiatement alerté de la menace et la sécurité de Thuli Madonsela a aussitôt été renforcée.
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