Bahreïn
Le roi de cette monarchie du Golfe a confié sa volonté de participer à la mise en oeuvre d’une force arabe de lutte contre le djihadisme.
Le président égyptien Abdel Fatta al-Sissi peut désormais compter sur le Bahrein dans la mise en place d’une force arabe conjointe pour faire face au défi djihadiste. Confirmation de cette disposition a été faite mardi au Caire par le roi bahreini Hamad Ben Issa Al-Khalifa. En conférence de presse, le monarque a notamment insisté sur le caractère global de la menace qui pèse sur la sous-région. “Nous soulignons l’importance d’intensifier la coopération militaire pour améliorer la sécurité et la stabilité dans toute la region, qui fait face à une propagation de groupes terroristes et extrémistes”, a-t-il déclaré.
Son point de vue rejoint celui du président al-Sissi dont le pays est à la charnière des courants intégristes qui traversent le Proche et le Moyen-Orient d’une part et l’Afrique d’autre part. “L’expansion du terrorisme et de l’extrémisme est une menace pour nos pays et nos peuples, a rappelé le chef de l‘État égyptien. Il est important de consolider la coopération pour faire face à ce phénomène”.
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Le projet de force commune arabe a été proposé par Abdel Fattah al-Sissi et entériné en mars 2015 par la ligue arabe. Mais seul le roi Salmane d’Arabie Saoudite y a apporté sa caution, début avril. Des ralliements des monarchies du Golfe qu’il faut replacer dans le contexte de la lutte d’influence avec l’Iran. Ce pays à l’idéologie chiite – rivale du sunnisme d‘État des pays du Golfe – a récemment été réhabilité sur la scène internationale.
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