Cameroun
Le verdict a été prononcé par un tribunal militaire pour des faits de terrorisme dans la région de l’Extrême-Nord.
Les accusés ont été reconnus coupables pour leur implication dans différentes attaques à la frontière avec le Nigeria. Et les juges ont rendu leur verdict avec la dernière rigueur : la peine capitale.
La justice camerounaise a déjà prononcé des peines de mort à l’encontre de 22 militants de Boko Haram, mais ce sont les toutes premières depuis l’adoption de la loi anti-terroriste en 2014.
Les chiffres officiels rendent compte d’un bilan de plus de 1 100 civils tués du fait des différentes attaques de la secte qui revendique désormais le titre d‘État islamique en Afrique de l’Ouest.
Près de 850 personnes se trouvent actuellement dans les prisons camerounaises pour leur implication supposée dans des attaques attribuées à Boko Haram.
La condamnation de ces dizaines de personnes intervient dans un contexte où des organisations non gouvernementales, à l’image d’ Amnesty International, critiquent le gouvernement et l’armée camerounaises d’avoir recours aux exécutions extra-judiciaires des personnes soupçonnées de faire partie de l’insurrection née au Nigeria il y a sept ans.
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