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Equateur : premier cas de Zika sur une femme enceinte

Equateur

Le virus Zika poursuit sa progression. C’est au tour de l’Equateur d‘être inquiété. Un premier cas sur une femme enceinte a été confirmé dans le pays mardi.

L’Equateur s’inquiète de la progression du virus Zika dans le pays. Même s’il reste l’un des pays les moins touchés parmi ceux répertoriés, l‘épidémie commence à s’installer dans le pays. L’inquiétude est d’autant plus grande que mardi un premier cas de femme enceinte atteinte par le virus a été confirmé dans le pays. Il s’agit d’une adolescente de 19 ans qui est à sa 27e semaine de grossesse. Mais, alors que les craintes d’une malformation du bébé restent énormes, l’Institut national des enquêtes de santé publique du pays a rassuré que les risques demeurent minimes dans le cas de cette adolescente. « Nous avons la confirmation de la première femme enceinte atteinte par le virus. Elle est à 27 semaines de gestation, donc hors de la période de risque élevé pour son bébé d’avoir une microcéphalie, parce qu’il a été indiqué que c’est jusqu‘à 14 semaines que le risque est plus élevé », a indiqué Ligia Lema, directrice nationale de surveillance épidémiologique.

Au total, 22 cas de contamination par le virus Zika ont été confirmés en Equateur. Mais les autorités craignent une accélération de la propagation, en raison des mauvaises conditions climatiques. « Etant donné que nous faisons face au phénomène El Niño, la quantité de précipitations et la température ont augmenté dans la région où le vecteur est présent. Ce qui fait que les risques restent très élevés », pense la directrice nationale de surveillance épidémiologique. Après la confirmation des premiers cas, il y a une dizaine de jours, la ministre de la Santé, Margarita Guevara, avait recommandé aux femmes en âge fertile de « reporter leurs grossesses », en raison des risques de contamination du virus Zika qui peut causer des troubles neurologiques et des malformations congénitales comme les microcéphalies. La progression rapide de l‘épidémie inquiète l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui l’a déclarée lundi urgence sanitaire mondiale. Le virus pourrait affecter jusqu‘à 4 millions de personnes d’ici la fin de l’année.

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