Kenya
La police kényane a ouvert le feu lundi sur des réfugiés du camp de Kakuma qui manifestaient lundi contre de graves pénuries de nourriture et d'eau, faisant au moins quatre blessés selon ses témoins.
En difficultés suite aux récentes réductions de l'aide humanitaire, dues en grande partie aux coupes budgétaires de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID, ces infortunés voulaient faire entendre leurs voix.
"Depuis que Donald Trump est revenu à la tête des États-Unis, les Kényans ont rejeté toute la responsabilité sur lui. Les travailleurs ne sont pas payés et c'est la faute de Trump. Pas de médicaments à l'hôpital - c'est Trump, maintenant nous devons payer les frais de scolarité et c'est Trump, tout est Trump. Nous en avons assez de Trump. Si Trump peut nous entendre, nous sommes humiliés ici à cause de lui. Alors, qu'il change pour que nous cessions d'être humiliés", raconte Mama Kayembe, réfugiée congolaise.
Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et le Programme alimentaire mondial (PAM), qui supervisent la distribution de l'aide à Kakuma, avaient précédemment averti que des contraintes financières pourraient les obliger à réduire leurs opérations.
Ces derniers mois, les rations alimentaires ont été considérablement réduites, ce qui a aggravé les conditions de vie dans le camp.
Le camp de Kakuma a accueilli des réfugiés du Soudan du Sud, de l'Éthiopie et de la Somalie, entre autres, et compte plus de 200 000 personnes.
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