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Manifestations au Kenya : les familles des victimes demandent justice

Edith Wanjiku pleure après avoir vu le corps de son fils qui aurait été abattu par la police lors des manifestations, au Kenya, le 26 juin 2024   -  
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Kenya

Réunis au funérarium de Nairobi pour identifier leurs proches, les familles des personnes tuées lors des manifestations de la semaine dernière au Kenya demandent justice.

Parmi les personnes en deuil se trouvait James Munyaa, âgé de 20 ans, qui a été dévasté par la nouvelle de la mort de son frère. Ericson Kyalo Mutisya, 25 ans, a été tué par balle lors des manifestations contre les nouvelles taxes mardi dernier.

"C'était quelqu'un d'adorable et nous avons perdu un héros. Il était le membre le plus sociable de notre famille et était très populaire parmi ses pairs. Ce dont nous avons besoin maintenant, c'est de justice pour Ericson", a déclaré James Munyaa, frère d'Ericson Kyalo Mutisya, victime de la manifestation.

"Ce n'est pas une mort normale, c'est un assassinat. Il a été tué comme un voleur, alors qu'il n'en était pas un. Nous voulons simplement que justice soit faite. Nous demandons justice pour lui.", a expliqué Eugene Mutitu, ami d'Ericson Kyalo Mutisya, indigné.

Les services chirurgicaux de l'hôpital national Kenyatta, ont détaillé les blessures qu'ont subit les victimes durant les événements, notant un mélange de traumatismes contondants et de blessures par balle, dont beaucoup sont dues à des balles en caoutchouc et six à des balles réelles.

"Jusqu'à présent, nous avons eu environ 165 patients, dont 72 ont été traités et autorisés à sortir de l'hôpital, les autres étant toujours à l'hôpital pour divers traitements. Cette nuit, nous avons opéré 24 patients qui sont toujours en convalescence dans différentes parties de l'hôpital. À l'heure actuelle, environ huit d'entre eux subissent des interventions chirurgicales et 23 autres attendent d'être opérés." a indiqué Benjamin Wabwire, directeur par intérim des services chirurgicaux de l'hôpital national Kenyatta.

Alors que les familles des victimes pleurent et demandent justice, la communauté doit faire face aux conséquences de ces manifestations violentes, en espérant que les responsabilités seront établies et que les tensions s’apaisent.

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