Rwanda
Alors que son pays donnait dimanche le top départ des cérémonies des 30 ans du génocide de 1994, le président rwandais a dénoncé l’inertie de la communauté internationale lors de ce drame.
Du 7 avril au 17 juillet 1994, au moins 800 000 personnes, des Tutsis majoritairement ont été massacrés par des extrémistes Hutus. Paul Kagamé affirme que cette page de l'histoire est à jamais révolue.
"Notre peuple ne sera plus jamais, et je dis bien plus jamais, laissé pour mort.'', a-t-il déclaré.
Les massacres ont été déclenchés lorsqu'un avion transportant le président de l'époque, Juvénal Habyarimana, un Hutu, a été abattu au-dessus de Kigali.
Les Tutsis, accusés d'avoir abattu l'avion et tué le président, ont ensuite été pris pour cible par les extrémistes hutus dans des massacres qui ont duré plus de 100 jours en 1994.
Tout en pointant du doigt l'inaction des pays occidentaux pour éviter ou arrêter le génocide, Kagame a fait l'éloge des pays africains qui ont apporté leur soutien au Rwanda.
"De nombreux pays représentés ici aujourd'hui ont également envoyé leurs fils et leurs filles pour servir en tant que soldats de la paix au Rwanda. Ces soldats n'ont pas failli au Rwanda, c'est la communauté internationale qui a failli à tous, par mépris ou par lâcheté.", a expliqué Paul Kagamé.
Le président français Emmanuel Macron a reconnu que la France aurait pu arrêter le génocide au Rwanda.
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