Soudan
Alors que le mois sacré du Ramadan débute cette semaine, un général de l’armée soudanaise a exclu l’idée d’une trêve pendant le jeune si les Forces de soutien rapide (RSF) ne quittent pas les sites civils et publics.
Le commandant adjoint de l’armée Yasser al-Atta s’est exprimé après un appel à cessez-le-feu du Conseil de sécurité des Nations Unies. L’armée venait de revendiquer des avancées à Ondurman et une partie de la capitale.
M. Atta, dont la déclaration a été publiée dimanche sur la chaîne Telegram officielle de l'armée, a indiqué qu'il ne pouvait y avoir de cessez-le-feu pour le Ramadan que si les Forces de soutien rapide respectent l'engagement pris en mai dernier lors des pourparlers de Jeddah sous médiation saoudienne et américaine.
Les RSF avaient garanti de se retirer des habitations civiles et des installations publiques, et s'étaient engagées à ce que Mohamed Hamdan Dagalo, le chef des Forces de soutien rapide ne joue aucun rôle dans la politique ou l'armée du Soudan à l'avenir.
La guerre entre l'armée soudanaise et les forces de sécurité soudanaises a éclaté à la mi-avril 2023, dans un contexte de tensions autour d'un plan de transition vers un régime civil.
Selon les Nations unies, près de 25 millions de personnes, soit la moitié de la population du Soudan, ont besoin d'aide, quelque 8 millions ont fui leur domicile et la faim augmente. Washington accuse les deux parties belligérantes de commettre des crimes de guerre.
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