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Maroc : le FMI et la Banque mondiale se penchent sur la dette africaine

Conférence de presse avec le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI (G), le directeur du département Afrique du FMI (D) et la modératrice(G)   -  
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Cleared / AFP

Maroc

Après une absence de 50 ans sur le sol africain, les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque Mondiale se tiennent actuellement au Maroc. Au cœur de ces réunions, notamment la question des financements et les conditions strictes d’octroi des prêts pour les pays en difficulté.

"Le FMI se mobilise également. Entre 2020 et aujourd'hui, le Fonds a fourni environ 80 milliards de dollars par le biais de programmes, de financements d'urgence et d'allocations de DTS (dette potentielle). Six pays ont également bénéficié d'accords approuvés dans le cadre de la Facilité de résilience et de viabilité nouvellement lancée. Dont le dernier en date est le Maroc", explique Jihad Azour, directeur du FMI pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale.

La crise de la dette de certaines économies africaines était également au centre des discussions. Selon le FMI, en 2022, la dette publique en Afrique sub-saharienne a atteint 56 % du PIB.

"Les chiffres suggèrent qu'il y a un problème de viabilité de la dette. C'est à ce moment-là qu'il faut discuter des questions de restructuration de la dette. Et c'est à ce moment-là que l'on entame ce genre de discussions. Je ne suis donc pas sûr qu'il existe une solution globale d'annulation de la dette. C'est pourquoi je pense qu'il est nécessaire de se concentrer sur chaque pays, d'examiner les chiffres et d'essayer d'y faire face”, explique Abebe Aemro Selassie, directeur du département Afrique du FMI.

Selon un récent rapport de la Banque Mondiale, 22 pays africains présentent un risque élevé de surendettement ou l'ont déjà atteint, comme le Ghana, la Zambie, le Malawi et le Tchad.

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