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Mozambique : le retour des compagnies gazières en bonne voie

Des soldats rwandais patrouillent à Afungi, près du complexe Total, à Cabo Delgado, le 22 septembre 2021   -  
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SIMON WOHLFAHRT/AFP or licensors

Mozambique

L'amélioration des conditions sécuritaires au Cabo Delgado pourrait faire revenir les compagnies productrices d'énergie au Mozambique. Plus de 2 000 soldats ont suffi pour prendre en grande partie le contrôle de Palma et Mocimboa da Praia, à proximité de gisements de gaz géants. Des succès encourageants, même si les civils continuent de payer un lourd tribut.

Le chef de la mission des troupes de la SADC au Mozambique révèle que les attaques et les atrocités contre les femmes et les enfants continuent dans les forêts où ils se cachent. En plus de la force conjointe de la Communauté de développement de l'Afrique australe, le gouvernement de Maputo bénéficie du soutien d'un contingent militaire du Rwanda.

Pour José de Oliveira, chercheur en affaires énergétiques, les conditions commencent à être réunies pour le retour des multinationales. "Les pressions sur le Mozambique et le soutien qui peut être apporté pour résoudre la situation d'insécurité militaire et sociale, je pense que cela portera ses fruits. Le Mozambique est actuellement un pays avec les plus grandes réserves à développer. Il n'y a pas beaucoup de réserves de gaz, mais les plus concentrées sont au Mozambique."

Avec la crise énergétique provoquée par la guerre entre la Russie et l'Ukraine, l'Europe se tourne vers l'Afrique pour trouver des sources alternatives de gaz naturel liquéfié.

"Étant donné que le gaz naturel va être un combustible de transition et qu'il durera beaucoup plus d'années que le pétrole et étant donné l'importance que le GNL prend maintenant dans le monde, je suis convaincu que les projets au Mozambique seront couronnés de succès", poursuit le chercheur.

Mais ce juriste ne voit pas avec le même optimisme la fin du conflit dans les zones d'exploration gazière au Mozambique, malgré une nouvelle loi approuvée par le Parlement.

"Il y a un risque qu'à travers ces tentatives de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d'argent, les droits, les garanties et les libertés du citoyen soient lésés", explique le juriste Alexandre Chivale.

Le 19 mai dernier, le Parlement mozambicain a approuvé une loi visant à appréhender, combattre et prévenir le terrorisme, mais qui divise l'opinion publique qui craint de possibles limitations de la liberté de la presse et de la liberté d'expression.

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