Congo
Souvent discriminés, attaqués, et même sacrifiés lors d'obscurs rituels dans certains pays africains, les albinos sont également confrontés à la menace de cancers de la peau virulents. Des initiatives sont mises en place pour tenter de soulager leurs peines.
Un jeune atteint d’albinisme se présente à une consultation à Brazzaville en République du Congo. Un geste nécessaire au regard de sa fragilité provoquée par l’insuffisance de la mélanine et l’absence partielle ou totale de pigments dans certaines parties de son corps. Cette déficience héréditaire expose les albinos à plusieurs pathologies dont le cancer de la peau.
"J'attends que mes blessures soient guéries et, en général, j'attends une autre image des albinos, car la plupart des albinos ont des taches et un visage vraiment abîmé.", explique Gemard Mougani, un albinos congolais.
Selon les Nations unies, dans certains pays, la majorité des albinos meurent d'un cancer de la peau entre 30 et 40 ans. Souvent faute de moyens financiers. Une clinique de la capitale congolaise offre depuis 2013, des soins gratuits à cette couche.
" Le traitement du cancer de la peau, qui est la principale cause de décès chez les personnes atteintes d'albinisme. Jusqu'à présent, plus de 468 personnes ont été traitées. Pour que cela soit durable, nous avons fait venir des experts de Russie, spécialistes de l'albinisme, non seulement pour les traitements, mais aussi pour former des médecins.", a déclaré Johny Chancel Ngamouana, président de l'Association Johny Chancel pour les personnes atteintes d'albinisme.
Bien qu'il existe dans le monde entier, l'albinisme est plus répandu en Afrique subsaharienne, les estimations de l'Organisation mondiale de la santé variant entre un cas pour 5 000 personnes et un cas pour 15 000.
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