OPEP
La réduction de la production de pétrole réajustée.
Lundi, le ministre saoudien de l’Energie a déclaré que l’Organisation des pays exportateurs et ses alliés remanierait l’accord conclu en avril pour pallier aux conséquences de la pandémie de Covid-19 sur le secteur.
Mohammad Barkindo, le secrétaire général de l'OPEP s'est exprimé :
"Nous avons vu ou nous voyons une contraction de près de 9,8 millions de barils par jour pour 2020, mais les prévisions pour 2021 sont continuellement revues à la hausse, au nord de 6,5 millions de barils par jour pour le moment. Et vous avez vu la réaction du marché après les élections américaines, il n'y a donc pas lieu de s'alarmer".
Les membres de l’Opep+ ont confirmé que le retrait de 7.7 millions de barils par jour prévu originellement serait ramené à 5.8 millions à compter de janvier 2021.
Le PDG de la compagnie pétrolière nationale d'Abu Dhabi, Sultan al-Jaber, s'est montré confiant :
"Nous savons que le monde aura encore besoin de pétrole et de gaz quand tout cela sera terminé, même au plus fort des fermetures de mars et avril, le monde consommait encore 75 millions de barils de pétrole par jour".
Les pays producteurs ont prévu de se retrouver le 17 novembre. Parmi les producteurs africains, le Nigeria, l’Angola ou encore l’Algérie seront présents.
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