République démocratique du Congo
Face à l‘éruption de violence qui fait des ravages ces derniers temps à Beni dans l’est de la RDC, des députées congolaises n’ont pas d’autres solutions que de solliciter l’implication de la communauté internationale pour mettre fin au « génocide de Beni ».
Étranglées par la douleur. C’est peu dire que des députées congolaises membres du Réseau des Femmes Parlementaires souffrent au plus profond de leurs entrailles à cause des violences en cours dans la ville de Beni, à l’est de la RDC.
Dans un communiqué rendu public mardi 3 décembre, ces parlementaires ont dénoncé « avec la dernière énergie » le « génocide de Beni » et surtout « la passivité » de l’armée et de la MONUSCO.
« C’est inacceptable qu’un génocide d’une telle ampleur se déroule sous les yeux impuissants de toutes ces forces armées à savoir les FARDC et la MONUSCO pourtant présentes en grand nombre sur le terrain d’atrocités », peut-on lire dans le texte.
Pour ces actrices politiques, il est plus que temps pour le gouvernement congolais et la communauté internationale de dire basta à des groupes armés dont les Forces démocratiques alliées (ADF), une rébellion ougandaise qui sème la terreur dans cette zone depuis plus de deux décennies.
Peu avant cette sortie des membres du Réseau des femmes parlementaires, des populations de Beni sont descendues dans la rue pour adresser les mêmes reproches aussi bien aux FARDC qu’aux troupes onusiennes. Des manifestations qui auraient fait près de deux morts.
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