Le Nigeria consent chaque année 127 milliards de nairas (314,5 millions d’euros) de perte à cause de la cybercriminalité, indiquent les autorités du pays et des analystes.
Considéré comme par des experts comme berceau de la cybercriminalité, le Nigeria fait partie des victimes potentielles du phénomène. Ce qui n’est pas sans conséquence sur le porte-monnaie de la première économie africaine.
Des études des cyber-analystes indiquent que des institutions nigérianes comme les ministères perdent chaque année plus de 127 milliards de nairas (314,5 millions d’euros) du fait de la cybercriminalité.
La révélation a été faite par Microsoft lors d’un point de presse animé vendredi à Lagos. Pour Akin Banuso, responsable de Microsoft pour le Nigeria et le Ghana, le Nigeria n’est pas le seul pays africain exposé à la cybercriminalité.
« Les cyberattaques se multiplient sur le continent africain. Il est donc nécessaire que les gouvernements et les institutions de toutes sortes mettent en place des mesures pour limiter efficacement les cyber-risques », a déclaré Akin Banuso.
Ce constat est révélé un an après l’appel à une réponse « africaine » à la cybercriminalité par le ministre nigérian de la communication, Adebayo Shittu qui évoquait en juin 2018 « la feuille de route des TIC 2017-2020 et cyberActs 2015 qui engage le Nigéria dans une stratégie ambitieuse et proactive pour assurer le déploiement et l’utilisation des TIC dans le cyberespace sécurisé ».
Malheureusement, les « brouteurs » comme on les appelle en Côte d’Ivoire continuent de brouter les billets de banque via le net. Et que les terroristes continuent d’endeuiller des familles africaines par le biais de TIC.
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