Algérie
La pluie n’y a rien fait. Nouvelles manifestations à Alger : le président Abdelaziz Bouteflika doit partir, et il doit partir immédiatement. Près de deux mois après le début des manifestations l’opposition au pouvoir reste intacte.
“Je suis sortie aujourd’hui avec le peuple algérien pour obliger ce régime à partir. Nous voulons une nouvelle République qui garantisse l‘égalité entre les citoyens. Nous sommes spécifiquement sortis aujourd’hui pour cette raison et afin de rendre hommage à tous ceux qui sont tombés. Ceci en mémoire à toutes les victimes du 22 avril. Je fais toujours partie des marches contre le régime”, tance cette manifestante.
Malgré leur détermination à aller au bout de leurs revendications, des Algériens comme cet artiste plaide pour une mobilisation populaire et non violente.
“J’appelle cette peinture, la peinture de la paix. La principale idée derrière la peinture est que chaque Algérien prenne part à ces manifestations. La peinture est une sorte d’archivage du mouvement, c’est aussi un poème, un roman pour le manifestant algérien. J’ai participé à ce mouvement. Chaque citoyen a apporté sa touche à ce tableau”, se félicite Hamid Sebaa, un peintre algérien.
Face à la mobilisation de la rue, M. Bouteflika a annoncé sa décision de ne plus se présenter à un 5e mandat tout en repoussant la date de la prochaine présidentielle. Mais à 82 ans et diminué par la maladie, ses opposants le soupçonne de vouloir, avec ce report des élections, prolonger son séjour à la tête de l’Algérie.
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