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Écrans Noirs 2018 : le rôle des femmes dans l'industrie du cinéma

Écrans Noirs 2018 : le rôle des femmes dans l'industrie du cinéma

Cameroun

Le rôle des femmes dans la production cinématographique sur le continent largement salué au 22e festival du film Ecrans Noirs au Cameroun.

Riches et diversifiées, leurs productions brisent les barrières et comme un coup de tonnerre, leurs voix retentissent au delà des frontières africaines. L’exemple de la série gabonaise de Matamba Kombila.

Dans ce long-métrage, la réalisatrice s’intéresse principalement aux défis auxquels les personnes handicapées sont confrontées au quotidien dans la société, notamment les sourds. À travers ce film, elle espère changer la perception souvent erronée de certaines personnes, mais aussi de démontrer le potentiel de ces handicapées.

“On a donc conduit des ateliers le cinéma à l‘école nationale des enfants deficients auditifs à Libreville au gabon le but était d’ apprendre aux enfants les techniques basiques du cinéma pour qu’on puisse réaliser ensemble un projet et donc on était parti sur un court-métrage qu’on devait faire avec les étudiants et en fait en parlant avec eux en apprenant à les connaître en découvrant le monde des sourds que je ne connaissais pas du tout et en partageant leurs expériences ça m’a vraiment inspiré pour écrire des histoires pour raconter au monde au public gabonais la façon dont ils vivent mais aussi pour montrer que ce sont des personnes qui sont comme toutes les autres souvent il y a une perception autour des personnes qui sont déficientes auditifs qui sont muets ou qui sont aveugles qui n’ont pas des capacités intellectuelles et donc ce projet c‘était pour vraiment montrer que les enfants sourds sont comme tous les autres enfants et ont les mêmes aspirations les mêmes envies et ont plus de problèmes parce qu’ en fait ils sont souvent rejeté” explique Matamba Kombila, réalisatrice de film.

Cependant, les femmes dans l’industrie cinématographique africaine font face à différents défis. Par exemple, la campagne MeToo déclenchée aux États-Unis en septembre 2017 est un scénario bien connu ici et certaines disent avoir été directement confrontées.
Selon elles, cela a d’une certaine manière eu un impact négatif sur leur travail.

“On ne va pas dire problème disant que c’est très subtile parce que tout ce qui est lié à la relation homme-femme dans le domaine du travail et toujours très subtile, c’est du ressenti ce n’est pas des choses qui sont clairement exprimées” soutient Matamba Kombila, réalisatrice.

Elle n’est pas seulement réalisatrice, mais aussi scénariste et actrice. Liesbeth Mabiala de la République du Congo, dit avoir été à plusieurs reprises harcelée dans ses différents milieux professionnels.

“Oui j’ai tellement vécu cela que je vais dire , ce sera redondant, c’est mon vécu en fait en réalité et je suis en train également de vivre je suis en train de le vivre dans le milieu cinématographique et moi j’ai passé mon temps à démissionné parce que j’ai été harcelé sexuellement dans le milieu professionnel et ça me rattrape aussi dans le cinéma où j’ai décidé de me lancer à fond, mais je sais juste une chose, c’est que je ne me laisse pas faire je suis une femme de caractère et ce n’est pas évident comme marche le suis et je ne sais n’est pas évident que je me vendrais moi pour gagner un poste ou de l’argent pour un projet ou pour quoi que ce soit ce n’est pas près d’arriver” rapporte Liesbeth Mabiala,réalisatrice.

L‘égalité des genres est l’objectif que ces réalisateurs et producteurs de films veulent atteindre avec leur travail. Pour créer des règles de jeu plus équitables qui permettront d‘éliminer les stéréotypes sexistes nuisibles dans l’industrie. Et favorisera une communauté de cinéastes féminines, fortes en Afrique.

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