Cyberattaque
Des cyberattaques, apparemment simultanées, sont en train de se propager dans le monde. Elles ont d’abord frappé ce mardi environ 80 grosses entreprises et des structures gouvernementales en Ukraine et en Russie. Puis elles ont touché plusieurs pays occidentaux, dont la France, le Royaume-Uni, le Danemark…
‘Powerful’ cyberattack on Ukraine goes global https://t.co/R9KtbB0aHI pic.twitter.com/XdkcLfc66E
— Definition IT (@DefinitionIT) June 27, 2017
Dans le métro et l’aéroport Borispol de Kiev, la capitale ukrainienne, c‘était la pagaille : les passagers ne pouvaient plus utiliser leurs cartes bancaires pour payer, la plupart des panneaux d’affichage des vols ne marchaient plus. Dans certaines banques et des organismes gouvernementaux ukrainiens, les services ont été très perturbés.
Dans le même temps, le géant pétrolier russe Rosneft se disait victime d’une “puissante attaque”. Sa production de pétrole, assure-t-il, n’aurait cependant pas été interrompue, grâce à un serveur de secours. Le sidérurgiste Evraz a également subi une cyberattaque.
These are the companies, government agencies affected by the cyberattack sweeping the globe https://t.co/M8h1mICxYg pic.twitter.com/vzt3c9OFNI
— BI Tech (@SAI) June 27, 2017
Entreprises de matériaux, transports, publicité, tout y passe !
En France, le groupe Saint-Gobain a signalé qu’il était visé. Plus aucun des sites officiels de l’entreprise industrielle de matériaux n’est accessible. “Par mesure de sécurité, afin de protéger nos données, nous avons isolé nos systèmes informatiques. C’est en cours de résolution”, a expliqué une porte-parole du groupe.
Ailleurs en Europe, le transporteur maritime danois Maersk ou le géant britannique de la publicité WPP ont été affectés. En Allemagne, de nombreux salariés du fabricant de la crème Nivea ont été obligés de rentrer chez eux car tout était stoppé.
What is Petrwrap virus behind cyberattack? https://t.co/uqRTt5xS2I pic.twitter.com/ul5iUhALNK
— The BFPP (@TheBFPP) June 27, 2017
Aucun lien officiel n’a été établi pour le moment entre ces différentes attaques. Des spécialistes en cybersécurité estiment que le virus responsable s’appelle “Petrwrap”, ce serait une version modifiée de “Petya” qui était passé à l’action l’an dernier. Plusieurs entreprises d’Ukraine et de Russie ont fait état d’une demande de rançon qui apparaissait sur l‘écran de leurs ordinateurs. Elle se montait à 300 dollars en monnaie virtuelle.
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