Mauritanie
Les poètes mauritaniens sont en colère contre le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Pour cause, celui-ci a fustigé la poésie, selon RFI.
Pour le président, il serait plus avantageux que les jeunes des universités se tournent vers les filières scientifiques ‘‘qui vont avancer le pays’‘. Et bien, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, car le chef de l‘État n‘était pas à sa prémière critique contre la poésie qui est un patrimoine national en Mauritanie.
Les Mauritaniens considèrent la poésie comme un héritage sacré. Alors pas question d’y toucher, même quand on est président. Après les critiques du président, les médias et les couches sociales du pays étaient en ‘‘ébullition’‘. Les réseaux sociaux ont constitué une plafe-forme pour toutes les personnes ‘‘indignées’‘ par les propos du président.
Mauritanie – Mauritanie: les poètes en colère contre le président Azizhttps://t.co/PxU6FX0cQt
#Mauritanie#poesie#poète#Ould Abdel Aziz— houda ibrahim (@houdaibrahim1) 17 avril 2017
Cependant, plusieurs internautes, sur les réseaux sociaux, reconnaissent que l’assertion du président de la République est fondée, d’autant que le pays a besoin de ‘‘développement’‘.
Cette déclaration du président Aziz a suscité le courroux du grand poète Naji Mohamed Alimam, selon RFI.
« Si la Mauritanie est une source de matières premières comme le fer, le cuivre et l’or, il est nécessaire de respecter les poètes, car ils sont les seuls à faire une production propre à la Mauritanie », a-t-il déclaré.
Plusieurs poètes ont signé en commun une œuvre satirique de 200 vers, critiquant le président.
01:50
Centrafrique : deuil national après la mort de 29 lycéens dans une bousculade
01:21
USA : Wisk Aero révolutionne la mobilité avec ses taxis volants sans pilote
01:08
Soudan : Khartoum s’apprête à rouvrir ses universités détruites
02:20
VivaTech 2025 : l'Afrique en pleine révolution technologique
01:52
VivaTech 2025 : une IA démasque les images retouchées par les influenceurs
01:52
Ouganda : la privatisation des écoles catholiques, un frein à la scolarisation