Brésil
Dilma Rousseff a vigoureusement réagi mercredi à sa destitution de la présidence du Brésil par le Sénat, fustigeant un “coup d‘État parlementaire” et annonçant une opposition féroce au nouveau “gouvernement putschiste”.
Un coup d‘État parlementaire : voilà comment Dilma Rousseff décrit la destitution dont elle est victime. Celle qu’il faut désormais appeler l’ancienne présidente du Brésil a vivement réagi. Dans une allocution très offensive, elle a continué à clamer son innocence.”_
Le Sénat a pris une décision qui entre dans l’histoire des grandes injustices” et les sénateurs “ont décidé d’interrompre le mandat d’une présidente qui n’a pas commis de crime de responsabilité. Ils ont condamné une innocente et commis un coup d‘État parlementaire”, a déclaré devant les médias la dirigeante de gauche de 68 ans dans une allocution très offensive.
Ses critiques se sont ensuite dirigées vers Michel Temer son ancien vice-président de centre-droit, qui a précipité sa chute en claquant la porte de sa coalition, et à ses nouveaux alliés conservateurs.
“Ils pensent qu’ils ont gagné, mais ils ont tort. Je sais que nous allons tous nous battre. Ils vont affronter l’opposition la plus forte et la plus énergique qu’un gouvernement putshiste puisse rencontrer.“
Michel Temer, le nouveau président, a prêté serment quelques heures après le vote au Sénat. Plus des deux tiers des sénateurs brésiliens ont jugée Dilma Rousseff coupable de maquillages de comptes publics.
Ce vote a mis fin à une procédure de destitution lancée il y a un an, et sonne le glas de la gauche au pouvoir.
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