Niger
Au moins 30 militaires nigériens ont été tués, dans la nuit de vendredi à samedi, dans des combats avec des islamistes de Boko Haram.
Les affrontements, qui ont eu lieu à Bosso, ville frontalière avec le Nigeria, ont également coûté la vie à deux soldats nigérians et fait une soixantaine de blessés parmi les soldats. Le ministère nigérien de la Défense revendique la mort de plusieurs islamistes, sans donner de chiffres précis.
Les djihadistes ont pris temporairement le contrôle de la ville avant d‘être repoussés. Ils ont attaqué le poste militaire avec des véhicules lourdement armés. Le calme serait revenu dans cette localité située dans le bassin du Lac Tchad, mais des opérations de ratissage étaient en cours samedi pour débarrasser la ville des terroristes. ‘‘Nous ne savons pas où sont passés nos militaires, mais ce qui est sûr, Boko Haram a fait tout ce qu’ils ont eu à faire jusqu’au petit matin”, a indiqué Aboubacar, un ex-député.
Depuis que le Niger a rejoint la guerre contre Boko Haram en février 2015, son armée subit régulièrement des attaques des islamistes, mais n’a jamais perdu autant de soldats en une seule attaque.
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