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Centrafrique : Touadéra face à une pétition sur ses "vraies origines"

Centrafrique : Touadéra face à une pétition sur ses "vraies origines"
Le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera, s'adresse à la 80e session de l'Assemblée générale des Nations unies, le 24 septembre 2025   -  
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République Centrafricaine

Une cour constitutionnelle de la République centrafricaine a entamé mercredi l’examen d’une requête visant à disqualifier le chef de l’État de la course à l’élection présidentielle prévue pour décembre prochain.

La requête, déposée par l’Observatoire pour la Gouvernance Démocratique, une organisation de la société civile, soutient que le président Faustin Archange Touadéra devrait être disqualifié au motif qu’il ne remplirait pas les critères requis pour se présenter à la présidence.

Élysée Nguimalé, président du groupe, conteste l’origine du nom du président, affirmant qu’il indiquerait une filiation impossible à retracer — une exigence prévue par la Constitution du pays.

"Le nom Touadéra, dans sa langue maternelle, signifie un enfant abandonné par ses oncles maternels", a déclaré Nguimalé dans sa requête. Il a précisé que ce nom, selon l’article 65 du Code de la famille, signifie que le père est inconnu et que, "puisque son père est inconnu, son origine est ambiguë".

Il n’était pas immédiatement clair si la cour allait retenir cet argument ni dans quel délai un verdict serait rendu.

Le ministre de l’Administration du territoire, Bruno Yapandé, a rejeté la requête de Nguimalé, la qualifiant d’outil destiné à "semer la confusion parmi la population".

La liste finale des candidats à l’élection n’a pas encore été publiée. Le président brigue un troisième mandat, ce qui prolongerait son règne dans une deuxième décennie — une possibilité rendue possible après la suppression de la limitation du nombre de mandats en 2023.

Cette affaire intervient alors que le gouvernement refuse de délivrer un passeport au chef de l’opposition, Anicet Georges Dologuélé, le rendant potentiellement apatride. L’élection du 28 décembre se déroulera dans un contexte de crise sécuritaire persistante, tandis que le président cherche le soutien de la Russie en matière de sécurité.

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