Etats-Unis
Déjà sanctionnée en 2014 pour avoir violé les embargos américains, la banque française BNP Paribas fait face à de nouvelles poursuites devant le tribunal fédéral de Manhattan.
Neuf réfugiés soudanais accusent l’établissement d’avoir activement soutenu la campagne de répression menée par l’ancien président Omar el-Béchir au Darfour, dès 2003. Selon les plaignants, BNP Paribas aurait servi de relais financier à la place de la banque centrale soudanaise, alors visée par des sanctions internationales. Ce rôle aurait permis au régime de contourner les embargos et de financer l’achat d’armes utilisées par les milices impliquées dans les exactions au Darfour.
La banque est ainsi poursuivie pour complicité de crimes contre l’humanité commis entre 2002 et 2008, durant la guerre du Darfour. Entre juillet 2006 et juillet 2007, BNP Paribas aurait transféré plus de 6,4 milliards de dollars à travers le système financier américain, en toute connaissance des restrictions en vigueur.
Cette affaire ravive le souvenir d’un précédent retentissant : en 2014, la banque avait plaidé coupable aux États-Unis pour avoir violé les sanctions américaines contre le Soudan, l’Iran et Cuba. Elle s’était alors acquittée d’une amende record de 8,9 milliards de dollars, tout en reconnaissant avoir permis des transactions illicites pour le compte d’entités sous embargo.
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