Guinée
En Guinée, la tension monte à l’approche du référendum constitutionnel du 21 septembre.
Les autorités de transition ont suspendu pour trois mois trois des principaux partis d’opposition.
Parmi eux : le RPG de l’ex-président Alpha Condé, l’UFDG de l’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, et le PRP de Rafiou Sow.
Le ministère de l’Administration du territoire justifie cette décision par un non-respect des règles prévues par la Charte des partis politiques. Selon le communiqué, ces formations ne se seraient pas conformées aux exigences administratives en vigueur.
Mais pour l’opposition, cette suspension est avant tout politique. Elle intervient alors qu’elle prévoyait de manifester dès le 5 septembre contre la tenue du référendum.
Pendant ces 90 jours, ces partis ont interdiction d’organiser des rassemblements, de tenir des réunions, ou de mener toute forme de propagande, que ce soit au niveau national ou local.
Ce durcissement intervient dans un climat déjà tendu. Vingt-quatre autres formations politiques sont également placées « sous réserve » et pourraient être sanctionnées à leur tour.
01:11
Bénin : coup d'état manqué, Cotonou retient son souffle
01:09
Tunisie : la centrale syndicale UGTT appelle à une grève générale le 21 janvier 2026
01:05
Bissau : les militaires justifient leur coup d’État par un "risque de guerre civile ethnique"
01:13
Ouganda : l’ONU déplore la répression à l’approche des élections
Aller à la video
Tunisie : l'avocat Ayachi Hammami arrêté à son domicile
01:10
Cameroun : la famille d’Anicet Ekane exige une autopsie indépendante