Etats-Unis d'Amérique
Le retrait massif de l’aide internationale américaine sous l’administration Trump pourrait avoir des conséquences dramatiques. Selon une étude publiée dans la revue médicale The Lancet, plus de 14 millions de personnes vulnérables pourraient mourir d’ici à 2030 en raison de ces coupes budgétaires.
Les chercheurs alertent sur le risque d’interruption, voire d’inversion, de deux décennies de progrès en matière de santé publique dans les pays à faibles et moyens revenus. Les principales causes de cette surmortalité seraient des maladies évitables telles que le VIH et le paludisme, qui ont pourtant vu leur mortalité diminuer grâce aux programmes financés par l’agence américaine USAID.
Entre 2001 et 2021, ces programmes ont permis d’éviter 91 millions de décès dans 133 pays. Mais l’annonce d’une réduction de 83 % du financement, prévue pour 2025, menace de provoquer plus de 14 millions de morts supplémentaires, dont près de 4,5 millions d’enfants de moins de cinq ans.
Cette situation intervient alors qu’une conférence internationale sur le financement du développement se tient en Espagne, sans la participation des États-Unis. Par ailleurs, d’autres grands bailleurs européens, comme l’Allemagne, le Royaume-Uni ou la France, ont également réduit leurs aides, aggravant ainsi les perspectives.
Les experts appellent aujourd’hui à un sursaut mondial. Ils rappellent que l’USAID représentait jusqu’ici une part infime du budget fédéral américain — environ 17 cents par jour et par citoyen — mais qu’elle a sauvé des millions de vies. Maintenir, voire augmenter ce soutien, serait donc essentiel pour préserver les avancées obtenues et éviter une catastrophe sanitaire d’une ampleur comparable à une pandémie mondiale.
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