Namibie
La Namibie a officiellement institutionnalisé, ce 28 mai, la commémoration du génocide des Hereros et des Namas.
Ce massacre, perpétré entre 1890 et 1908 par les forces coloniales allemandes, a marqué l’une des pages les plus sombres de l’histoire du pays. Après cette période tragique, le territoire est placé sous mandat de la Société des Nations, qui le confia à l’Union sud-africaine à la suite de la Première Guerre mondiale.
Mais sous administration sud-africaine, la ségrégation raciale est instaurée, les populations noires notamment les fermiers sont expropriées. En mars 1972, face aux tensions croissantes, le Secrétaire général des Nations Unies, le Dr Kurt Waldheim, effectue une visite en Afrique du Sud-Ouest, encore sous contrôle sud-africain. L’ONU avait pourtant révoqué ce mandat en 1966, et reconnu en 1973 ce territoire sous le nom de Namibie et la SWAPO, la South West Africa People's organisation comme seul représentant du peuple namibien.
La situation s’était aggravée en décembre 1971, avec une grève massive des travailleurs Ovambos. Les grévistes dénonçaient un système de travail assimilé à une forme d’esclavage moderne. Lors de sa mission, Kurt Waldheim rencontra des manifestants, et put constater les conditions de vie précaires des travailleurs ovambos, entassés dans des dortoirs ou transportés dans des camions vers les zones d'exploitation.
En 1974, la SWAPO entame une guérilla en réponse à l’occupation sud-africaine. Celle-ci dure 4 ans et débouche sur un cessez-le-feu. Après un long et complexe processus de décolonisation, la Namibie proclame son indépendance le 21 mars 1990, deux ans après que l'Afrique du Sud a accepté les accords de Brazzaville.
01:38
Conflit Israël-Iran : Le Caire condamne, Berlin soutient le droit à la défense
01:02
Arrêt sur images du 13 juin 2025
02:07
Guerre Israël-Hamas : ému, Lula dénonce un "génocide prémédité" à Gaza
01:00
Arrêt sur images du 3 juin 2025
01:48
ONU : l'Allemande Annalena Baerbock va présider la 80e Assemblée générale
01:43
Les corps de 19 "cobayes" afro-américains rapatriés à la Nouvelle-Orléans