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Un réfugié sud-soudanais scandalisé par la libération d'un chef de guerre libyen

Des migrants d'Érythrée, de Libye et du Soudan sont entassés dans la cale d'un bateau en bois, dans la mer Méditerranée, à environ 30 miles au nord de la Libye, le 17 juin 202   -  
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Italie

La récente libération d'Ossama Anjiem par les autorités italiennes a soulevé une vague de colère et de ressentiment des deux côtés de la Méditerranée.

Anjiem, aussi connu sous le nom d’Ossama al-Masri, était sous le coup d'un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des accusations de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre.

David Yambio, un réfugié sud-soudanais, a exprimé son indignation : « Je suis une de ses victimes directes. J'ai ressenti une sorte de sentiment passager de justice lorsque j'ai appris qu'il avait été arrêté à Turin. [...] Mais quand il est arrivé, l'espoir s'est immédiatement éteint, avant même qu'il ne puisse vraiment être ressenti dans nos cœurs. »

Anjiem aurait dirigé des réseaux exploitant la main-d'œuvre migrante en Libye, exacerbant ainsi la crise des réfugiés en Méditerranée.

David Yambio souligne que « beaucoup sont victimes de viols, de torture et d’esclavage », souvent soutenus par des systèmes de détention prétendument appuyés par certains gouvernements européens.

La cour d’appel de Rome a justifié la libération d’Anjiem par une erreur de procédure lors de son arrestation. En conséquence, il a été renvoyé en Libye à bord d’un avion des services secrets italiens. Un acte qui continue de provoquer des réactions hostiles et des questions quant à l'engagement des gouvernements européens dans la lutte contre le trafic humain et les violations des droits humains.

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