Italie
La récente libération d'Ossama Anjiem par les autorités italiennes a soulevé une vague de colère et de ressentiment des deux côtés de la Méditerranée.
Anjiem, aussi connu sous le nom d’Ossama al-Masri, était sous le coup d'un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des accusations de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre.
David Yambio, un réfugié sud-soudanais, a exprimé son indignation : « Je suis une de ses victimes directes. J'ai ressenti une sorte de sentiment passager de justice lorsque j'ai appris qu'il avait été arrêté à Turin. [...] Mais quand il est arrivé, l'espoir s'est immédiatement éteint, avant même qu'il ne puisse vraiment être ressenti dans nos cœurs. »
Anjiem aurait dirigé des réseaux exploitant la main-d'œuvre migrante en Libye, exacerbant ainsi la crise des réfugiés en Méditerranée.
David Yambio souligne que « beaucoup sont victimes de viols, de torture et d’esclavage », souvent soutenus par des systèmes de détention prétendument appuyés par certains gouvernements européens.
La cour d’appel de Rome a justifié la libération d’Anjiem par une erreur de procédure lors de son arrestation. En conséquence, il a été renvoyé en Libye à bord d’un avion des services secrets italiens. Un acte qui continue de provoquer des réactions hostiles et des questions quant à l'engagement des gouvernements européens dans la lutte contre le trafic humain et les violations des droits humains.
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