Mozambique
Au Mozambique, la ratification lundi 23 décembre par le Conseil constitutionnel des résultats des élections générales du 9 octobre a mis le pays à feu et à sang. En 24 heures, 21 morts et 25 blessés ont été recensés, selon le ministre de l’Intérieur, Pascoal Ronda.
Les troubles ont éclaté à Maputo, la capitale, où des barricades ont été incendiées et des magasins pillés. Des violences similaires ont été signalées dans les bastions de l’opposition au nord, comme Nampula ou Cabo Delgado. Selon le gouvernement, 236 incidents graves ont été enregistrés, incluant des attaques armées contre des commissariats, entraînant l’évasion de 86 détenus.
Le président élu, Daniel Chapo, candidat du Frelimo (parti au pouvoir depuis 1975), a obtenu 65,17 % des voix. Il a lancé un appel au dialogue, promettant des réformes démocratiques. Mais Venâncio Mondlane, principal opposant, dénonce une fraude massive et appelle ses partisans à poursuivre le combat.
Face à cette crise, les États-Unis et l’Union européenne se disent préoccupés par le manque de transparence du scrutin et appellent à une désescalade.
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