Haïti
Le gouvernement haïtien a décrété l'état d'urgence ainsi qu'un couvre-feu, pour tenter de reprendre le contrôle des rues après la flambée de violence qui a touché le pays ce week-end, et au cours de laquelle des membres de gangs armés ont pris d'assaut les deux plus grandes prisons du pays.
Certains prisonniers, comme Carlos, un ancien mercenaire colombien, ont préféré rester dans leur cellule. Il raconte une nuit d'effroi : "la nuit dernière, la situation était terrible. Les émeutes qui ont éclaté dans la prison ont mis nos vies en danger. Nous nous sommes mis à l'abri, nous avons été la cible de nombreux coups de feu, nous avons frôlé la mort. Nous, les Colombiens, ne devons rien à personne. Nous sommes restés dans nos cellules. Pourquoi ne sommes-nous pas partis ? Eh bien ce que nous n'avons pas besoin de fuir qui que ce soit. Nous ne devons rien à personne. Nous sommes restés ici".
Au moins une dizaine de personnes ont été tuées dans cet assaut du pénitencier national de Port-au-Prince . Plusieurs milliers de détenus se sont évadés.
Haïti fait face à une grave crise politique, sécuritaire et humanitaire, depuis l’assassinat en 2021 du président Jovenel Moïse.
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