Brésil
Sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro au Brésil, une procession de fidèles s'en va rendre hommage à la divinité de la mer - Yemanjá, avec des chants, des tambours et des offrandes.
Dans le cadre du nouvel ans, les pratiquants des traditions afro-brésiliennes du Candomblé et de l'Umbanda se sont engagés dans une vibrante célébration à la gloire de la vénérée reine de la mer.
Le Candomblé, une pratique qui trouve ses racines chez les esclaves d'Afrique de l'Ouest arrivés au Brésil au début du 19e siècle.
" Nous apportons les cadeaux aujourd'hui pour tout ce qui nous est arrivé, et pour 2024, nous demandons santé, prospérité, tout ce qu'on peut demander. Yemanjá, elle est là, elle écoute. " Confie, Helio Sillman, 63 ans, organisateur du Festival Yemanjá.
Chargés de fleurs, de bols de chandelles, de fruits, de parfum encore de boissons, ils sont de nombreux croyants à témoigner leur reconnaissance et demander la protection de la mer pour 2024.
"Je suis ici pour dire merci pour la paix, la bonne santé, un bon réveillon du Nouvel An, qu'il y ait de l'harmonie et que les gens comprennent que nous sommes ici pour cultiver le bonheur, l'harmonie et la paix, un jour comme aujourd'hui et pour toute l'année à venir." Déclare, Valter do Vale, 63 ans, 0 an de religion afro-brésilienne.
L'Umbanda est une religion afro-brésilienne qui harmonise les coutumes africaines avec des éléments du catholicisme romain et des croyances amérindiennes. Les dieux du candomblé sont d'origine totémique et familiale, et chacun est associé à au moins un élément naturel : l'eau, la forêt, le feu ou encore l'éclair.
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