Allemagne
Alors qu’ils ses disent particulièrement touchés par le réchauffement de la planète, neuf États insulaires se sont tournés lundi vers le tribunal international du droit maritime.
Ils attendent des juges qu’ils déterminent si les émissions de carbone absorbées par les océans peuvent être considérées comme de la pollution et, dans l'affirmative, quelles sont les obligations des pays en matière de prévention.
"La raison pour laquelle les petits États insulaires ont pris l'initiative, ont été au premier rang en ce qui concerne cette initiative, c'est qu'il n'y a pas d'autre endroit où aller. Il n'y a pas d'autre endroit où aller. Il s'agit donc pour nous, de nos moyens de subsistance. Mais si l'on considère la situation dans son ensemble, on s'aperçoit qu'il s'agit d'une question d'humanité", a expliqué Arnold Loughman, procureur général de Vanuatu.
La plainte vise les grands pollueurs qui doivent réduire leurs émissions de gaz. Les Etats insulaires attendent du tribunal basé à Hambourg en Allemagne, des décision juridiquement contraignantes, différentes de promesses trop souvent foulées au pied.
"Nous souffrons littéralement de toutes les conséquences. Par exemple, nous avons des sécheresses, des inondations, des ouragans plus féroces et plus fréquents, des vagues de chaleur, des feux de brousse. Nous avons même perdu une partie de notre littoral à cause de l'élévation du niveau de la mer", a déclaré Gaston Browne, Premier ministre d'Antigua-et-Barbuda.
Les petites îles comme Vanuatu sont particulièrement exposées à l'impact du réchauffement climatique, la montée des eaux constituant une menace existentielle.
"Cela devrait aider à compléter la diplomatie climatique qui a eu lieu lors des différentes COP. Il s'agit donc d'une voie complémentaire pour faire en sorte que les dirigeants du monde entier renforcent leurs ambitions, afin de s'assurer que nous réduisons le réchauffement de la planète.’’, a souligné Gaston Browne, Premier ministre d'Antigua-et-Barbuda.
Selon le rapport annuel sur l'état du climat, près de 60 % des eaux de surface des deux tiers de la planète couverts par les mers ont connu au moins une vague de chaleur marine en 2022.
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