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Ofori Atta : "Le prêt du FMI va soutenir la croissance du Ghana"

Un logo est visible à l'extérieur du siège du Fonds monétaire international le 30 juin 2015 à Washington, DC.   -  
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Ghana

Le Ghana va bientôt recevoir un premier décaissement d'environ 600 millions de dollars sur le prêt de 3 milliards de dollars approuvé par le FMI cette semaine.

Le ministre ghanéen des finances, Ken Ofori Atta estime que ce crédit soutiendra le plan de relance de la croissance économique du gouvernement. Le programme s'étale sur 36 mois au titre de la facilité élargie de crédit : l'approbation du FMI pour le Ghana est loin d'être une solution magique, mais il s'agit d'une première étape cruciale sur le chemin nécessaire des réformes solides...visant à restaurer notre économie à un niveau de force, de prospérité et de résilience.

Le Ghana a dû apporter des garanties suffisantes pour bénéficier de ce plan d'aide assorti d'un programme de réformes structurelles qui incite entre autres à l'assainissement budgétaire et à la stabilisation de son secteur financier. Le FMI a pour sa part saluer la récente promesse des pays, créanciers , emmenés par la France et la Chine, d'ouvrir des négociations en vue d'une restructuration de la dette ghanéenne.

"Ce programme, ces politiques et ces réformes, ainsi que la restructuration de la dette, aideront le Ghana à surmonter les difficultés économiques et financières immédiates et ouvriront la voie à un avenir plus radieux pour tous les Ghanéens" a déclaré Stephane Roudet, chef de la mission du FMI au Ghana.

Grand producteur de cacao et d'or, le Ghana possède également des réserves de gaz et de pétrole, mais la charge de sa dette a explosé, comme dans d'autres pays d'Afrique subsaharienne, sous l'impact de la pandémie de Covid-19 et du conflit ukrainien. Cette crise, la plus grave qu'a connu le pays depuis des décennies, a contraint le président Nana Akufo-Addo à revenir sur ses positions passées en se tournant vers le FMI, afin de repousser le spectre d'un défaut de paiement évoqué par certains économistes.

Le FMI s'est engagé à surveiller la mise en œuvre des programmes économiques ancrés sur trois principes à savoir rétablir la stabilité macroéconomique, assurer une croissance durable pour la macroéconomie et jeter les bases d'une croissance plus forte et plus inclusive.

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