Soudan
Au Soudan, le "bloc démocratique", cette faction influente qui comprend de nombreuses personnalités, s'oppose à l'accord devant aboutir à la formation d'un nouveau gouvernement de transition dirigé par des civils en avril prochain.
Il estime avoir été écarté des discussions qui ont lieu dimanche à Khartoum, et craint une escalade de la violence si ce nouvel accord parvient à ses fins.
"Le bloc démocratique n'a pas signé l'accord-cadre, nous ne l'acceptons pas, nous le rejetons. Nous n'acceptons pas non plus le projet des avocats, nous avons notre point de vue sur les dates pour lesquelles nous n'avons pas été consultés. Nous ne l'acceptons pas.
Je pense que tout groupe formant une autorité sans accord avec les autres pouvoirs politiques conduira le pays dans les ténèbres. Nous espérons que les frères s'assiéront avec les autres frères soudanais et parviendront à un accord avec eux. C'est une grave erreur de penser qu'ils peuvent diriger le pays par la force'' a expliqué Ali Askury, président de l'Alliance démocratique pour la justice.
Le Bloc démocratique exige entre autres la représentation équitable des différentes parties, un accord sur le mécanisme de prise de décision et les termes de référence du dialogue. Son porte-parole, Mohamed Zakaria avait fait savoir qu'il s'opposerait pacifiquement à tout gouvernement formé sur la base de l'accord-cadre adopté en décembre 2022.
Cette faction, connue sous le nom de "bloc démocratique", comprend le ministre des Finances du Soudan, Jibreel Ibrahim, et le gouverneur du Darfour, Minni Minnawi, ainsi que de nombreuses autres personnalités et partis politiques de moindre importance.
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