Ethiopie
Les oromo ont célébré samedi à Addis-Abeba, le festival annuel d'Irreechaa qui marque la fin de la saison des pluies. En chants et danses. Ils ont sorti leurs habits traditionnels pour cette fête d’action de grâce.
Elle permet d’attirer des touristes selon les mots du Premier ministre dans ses vœux à sa population pour la circonstance. Mais cette année, les oromo ont profité de cette commémoration pour attirer plutôt l’attention sur les violences dont leur région est le théâtre.
"La justice devrait être rendue pour ceux dont le sang est versé dans la rue et brûlé avec leur maison. Notre peuple ne devrait pas souffrir comme ça. Nos agriculteurs n'ont pas pu envoyer leurs enfants à l'école et cultiver leurs champs. Nous devons travailler ensemble pour résoudre ce problème.", explique Hanan Dawud, étudiante oromo.
Les affrontements entre forces loyalistes et groupes armés dans la région ont fait plusieurs morts et entraîné le déplacement d’au moins 20 000 personnes. Fin août, plus de 60 personnes ont été tuées dans la région rétive d’oromia.
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