Burundi
Le nouveau Premier ministre burundais a prêté serment mercredi, quelques heures après avoir vu sa nomination, proposée par le chef de l'Etat, validée à l'unanimité par les deux chambres du Parlement. Il remplace Alain-Guillaume Bunyoni, emporté par des accusations de coup d'Etat.
"Moi, lieutenant-général de police Gervais Ndirakobuca, Premier ministre, je jure de respecter la Charte de l'unité du Burundi, la Constitution du Burundi et les autres lois, et je jure de m'engager à lutter pour le bien du Burundi et des Burundais."
Avec l’arrivée au pouvoir du CNDD-FDD en 2005, Gervais Ndirakobuca a occupé plusieurs postes à responsabilité : chef de cabinet de l’administration présidentielle chargé de la police nationale, chef de cabinet du Service national de renseignements (SNR) avant sa nomination comme ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique.
Monopoles brisés
Dans son discours vendredi évoquant un "coup d'Etat", Evariste Ndayishimiye avait répété sa volonté de s'attaquer à des monopoles octroyés à des caciques ou proches du pouvoir, afin de résorber les pénuries de plus en plus criantes ces derniers mois et source d'un mécontentement croissant dans la population.
Dans la matinée, le ministère du Commerce a publié sur son compte Twitter un communiqué daté du 6 septembre, annonçant la libéralisation de l'importation de maïs, de farine de maïs, de sucre et de ciment.
Cette décision fait suite à l'importation depuis une dizaine de jours de carburant par la société publique de l'eau et d'électricité (Regideso), qui avait permis de réapprovisionner les stations-services du pays.
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