Soudan
À l'est de Khartoum, Akram Yehia a construit un repaire pour ses oiseaux. Au cœur de la capitale soudanaise, ce passionné de volatiles a créé il y a quatre ans, un sanctuaire végétal, composé de nichoirs, de plantes, mais aussi d'un bassin et de brumisateurs. Depuis, près d'une centaine d'oiseaux de 13 espèces différentes a élu domicile dans la volière.
"L'idée était de créer un environnement idéal qui s'apparente à leur habitat naturel", explique Akram Yehia, propriétaire de la réserve naturelle Marshall. "C'était le grand défi quand j'ai commencé".
Le passionné a apprivoisé les volatiles, tout en leur apprenant à ne pas s'attaquer entre eux, ou à ne plus avoir peur des hommes. Chaque jour, la réserve verdoyante est ouverte aux visiteurs pour quelques heures seulement, afin d'éviter de trop perturber les oiseaux.
"Il a créé cet environnement à Khartoum, où il n'y a pas du tout de nature. La ville est un désert, il n'y a pas de verdure. Il a apporté tout ça à la capitale", déclare Hossameddine Sidahmed, en visite dans la réserve. "Cet endroit est incroyable, c'est agréable", continue Anna Shcherbakova. "C'est un beau changement de décor. Les oiseaux sont très sociables. Le propriétaire a fait un excellent travail en les élevant. C'est vraiment agréable de s'éloigner de la routine et de trouver un endroit comme celui-ci. J'aurais aimé le découvrir plus tôt."
Aujourd'hui, Akram Yehia redoute les manifestations récurrentes dans la capitale, dont l'impact se fait sentir sur ses finances, mais aussi sur le bien-être de ses oiseaux. Les routes bloquées l'empêchent de maintenir les visites et les gaz lacrymogènes très nocifs, peuvent être fatals pour les volatiles.
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