Belgique
C'était l'annonce attendue du Sommet de Bruxelles, le retrait de la force Barkhane et Takuba du Mali. 4600 soldats français de la force Barkhane sont déployés dans le sahel dont 2 400 au Mali, a la fin de l'opération qui prendra entre 4 et 6 mois il restera un volume de 2 500 à 3 000 hommes selon Paris.Ce retrait coordonné acte les tensions entre Bamako et Paris.
La France et ses partenaires engagés dans des missions de lutte contre le terrorisme, à savoir les états participants à la task force Takuba, ont pris la décision de retirer leur présence militaire au Mali. Ce retrait se traduira par la fermeture des emprises de Gossi, de Ménaka et de Gao. Il sera effectué de manière ordonnée, avec les forces armées malienne et avec la mission des Nations unies au Mali a expliqué Emmanuel Macron, président de la France.
Barkhane s'en va du Mali mais Paris promet d'assurer les missions de sécurisation de la Minusma, la Mission de l'Onu au Mali, forte de plus de 13 000 Casques bleus et de rester engagés dans la région sahélienne.
Nous avons convenu avec l'Europe que la lutte contre le terrorisme au Sahel ne saurait être l'affaire des seuls pays africains. Et la-dessus, c'est un consensus, et il est heureux qu'un engagement ait été renouvelé de rester dans la région et de ré-articuler le dispositif, souligne Macky Sall, président du Sénégal.
La France est militairement présente depuis 2013 au Mali, pour ce qui est du bilan des neuf années d'opération, il reste mitigé selon plusieurs observateurs, car la menace terroriste demeure persistante, mais le président français réfute toute idée d'échec selon lui sans la présence de ses soldats, il y aurait eu un effondrement de l'Etat malien.
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