République démocratique du Congo
Félix Tshisekedi veut revisiter les contrats miniers sino-congolais conclus par son prédécesseur. La décision a été annoncée samedi par le porte-parole du gouvernement congolais.
Joseph Kabila avait négocié en 2008 un contrat sous forme de troc, cobalt cuivre contre des infrastructures avec un consortium chinois. Coût de la transaction 9 milliards de dollars, ramenés à 6 milliards sous pression du Fond Monétaire International.
La partie chinoise a déjà rempli ses engagements à hauteur de 2,74 milliards de dollars.
"L'exécution des grands projets d’infrastructures inscrits dans le cadre de ce contrat avait été interrompue pour des raisons techniques liées notamment à l’insuffisance d’énergie électrique pour la production minière", a indiqué Patrick Muyaya, ministre congolais de la communication. "Ce problème étant réglé par le lancement imminent de la centrale de Busanga, la mise en œuvre de ces projets devrait être relancée sans tarder", a-t-il ajouté.
Mais ces termes ne sont pas du goût de l’actuel président congolais. Félix Tshisekedi veut donc revoir réviser les contrats miniers, notamment ceux conclus par la RDC avec la Chine.
La République démocratique du Congo est victime du paradoxe de la richesse. Malgré son sous-sol immensément riche, 73 % de sa population, vivait avec moins de 1,90 dollars par jour en 2018. Par ailleurs, une personne sur dix en situation d’extrême pauvreté en Afrique Subsaharienne vit en RDC.
Aller à la video
RDC : la plateforme Vigiciel s'inquiète du processus électoral
Aller à la video
RDC : la Banque mondiale salue les progrès macroéconomiques
00:20
Le Nigeria inaugure un port en eau profonde financé par la Chine
00:50
Les USA font pression pour alléger la dette zambienne envers la Chine
01:26
Zambie : Yellen préoccupée par "le fardeau de la dette" envers la Chine
Aller à la video
Afrique du Sud : exercice naval avec la Chine et la Russie en février