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L’ONU dénonce l’utilisation d’enfants soldats

L’ONU dénonce l’utilisation d’enfants soldats
Un enfant soldat nouvellement libéré regarde le pontet d'un fusil lors d'une cérémonie de libération d'enfants soldats à Yambio, au Soudan du Sud, le 7 février 2018.   -  
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STEFANIE GLINSKI/AFP or licensors

ONU

Un Conseil de sécurité des Nations Unies a pris place ce lundi aux États-Unis, plusieurs membres de l’organisation ont pointé du doigt le recours aux enfants dans les guerres toujours très fréquent.

Après le massacre commis par des enfants survenus dans la nuit du 4 au 5 juin dernier à Solhan dans le nord-est du Burkina Faso, L’ONU a tenu à rappeler ce lundi la gravité de la situation. Des enfants âgés de 12 à 14 ans ont enlevé la vie à 130 personnes. Un drame qui porte le regard sur une situation qui ne s’améliore pas, des enfants sont encore utilisés comme armes de guerre en zones à risques.

"Les enfants vous raconteront des histoires qu'aucun enfant ne devrait pouvoir raconter", celles "d'être enrôlé sous la menace d'une arme, violé, forcé d'assassiner des frères et sœurs, leurs parents", a déclaré l'ambassadrice américaine à l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, lors d'une visioconférence de chefs d'Etat sur le sujet des enfants et les conflits.

La semaine dernière, le porte-parole du gouvernement burkinabé Ousséni Tamboura avait déjà évoqué la participation d'adolescents à cette attaque qui se traduit comme la plus meurtrière depuis le début des violences djihadistes en 2015.

Des chiffres en hausse

Dans le même souci de sensibilisation, la présidente en exercice du Conseil de sécurité, Kersti Kaljulaid, présidente de l'Estonie, s'est aussi insurgée contre l'utilisation des enfants dans les guerres. Selon elle en 2020, "la situation des enfants dans les conflits armés a été marquée par un nombre élevé et soutenu de violations graves". Et face à la lutte contre l’exploitation infantile en zone de conflit, la pandémie de Covid-19 n’arrange pas les choses.

Un dernier rapport du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, affirme que plus de 26.000 violations graves contre des enfants ont été répertoriées cette année, des chiffres en forte hausse par rapport à 2019. Les pays de la région du Sahel restent les plus touchés.