Mali
Depuis dimanche, le silence des Forces armées maliennes et du commandement de l'opération Barkhane dans les jours suivant les accusations de bavure a entraîné de nombreuses rumeurs sur les événements de Bounti. Ce jeudi, l'armée malienne vient confirmer la version française.
Les doutes pourraient-ils bientôt être levés sur les événements de Bounti ? Ce jeudi, le ministère de la Défense du Mali est sorti de son silence et a déclaré qu'une trentaine de combattants de la Katiba Serma, affilié au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, ont été éliminés par une frappe dimanche.
Un communiqué qui vient appuyer la version de l'armée française, alors que la population malienne exige des réponses sur le déroulé de l'intervention militaire dans le cercle de Douentza.
L'armée française affirme avoir effectué une frappe aérienne à l'aide d'avions de chasse sur un rassemblement de djihadistes isolés et "neutralisé" plusieurs dizaines d'entre eux à l'ouest de Hombori. Mais des villageois ainsi que l'association de défense de l'ethnie peule, Jeunesse Tabital Pulaaku-Mali, répètent avoir été visés par une frappe d'hélicoptère qui aurait fait 18 morts lors d'une cérémonie de mariage.
Les responsables de l'association Jeunesse Tabital Pulaaku-Mali ont publié ce jeudi une liste des dix-huit personnes tuées selon eux par l'attaque. Une autre personne blessée lors de l'attaque aurait été achevée par des "chasseurs" qui ont arrêté le convoi de l'ONG Médecins Sans Frontières dans le cercle de Bandiagara .
Si une enquête doit établir la vérité, l'image de l'Opération Barkhane s'est une nouvelle fois dégradée au Mali.
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