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Au Tigré, guerre des annonces entre gouvernement éthiopien et forces du TPLF

Un Éthiopien regarde une vidéo du Premier ministre Abiy Ahmed, dans un cybercafé de la capitale Addis-Abeba, en Éthiopie, le jeudi 26 novembre 2020.   -  
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Samuel Habtab/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved.

Ethiopie

Il est toujours très difficile de savoir précisément ce qui se passe en Ethiopie. Ce week-end, le Premier ministre éthiopien a annoncé la fin de l’offensive armée dans la région du tigré, revendiquant la victoire sur Mekele, la capitale. Ce lundi, Abiy Ahmed a convoqué les parlementaires pour une session extraordinaire en vue de préparer un "retour à la normalité". Abiy Ahmed veut remplacer les autorités tigréennes, issues du Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), par des institutions désignée par Addis-Abeba.

Pour l’heure, les insurgés semblent loin d’avoir baissé les bras. Sur une vidéo, le porte-parole de l'armée tigréenne assure que ses hommes ont repris de nombreuses villes clefs à l’armée éthiopienne et qu’elles ont aussi réussi à abattre un avion de combat éthiopien. Aucune image ne peut cependant confirmer ces informations de manière indépendante. De son côté, ce lundi, le chef du TPLF, Debretsion Gebremichaela appelé le Premier ministre éthiopien à "arrêter la folie" et à retirer ses troupes du Tigré, affirmant que les combats se poursuive sur tous les fronts.

Les insurgés avaient aussi affirmé avoir capturé le général éthiopien, Bacha Debelle, lequel a démenti cette information devant les caméras de journalistes locaux. Le militaire se trouverait, avec ses hommes, "quelque part près de Raya Azebo, prêt à rejoindre Mekele", a-t-il dit.

Enfin, selon le journal soudanais, Sudans Post, des diplomates du Sud-Soudan en mission en Éthiopie auraient été expulsés du pays par le gouvernement éthiopien. "On nous a donné 72 heures pour partir. Un communiqué nous a stipulé qu’on ne voulait pas de nous en Ethiopie", a déclaré aux journalistes une source de l’ambassade du Sud-Soudan à Addis-Abeba.

La seule information vérifiée et confirmée par les ONG est que de nombreux blessés affluaient dimanche dans les hôpitaux de Mekele, où les médecins manquent cruellement de matériel et peinent à face à l’afflux de patients.

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