Congo
C’est un jour de grâce pour Alex Missahou. Car ce n’est pas tous les jours que ce jeune coiffeur congolais réussit à faire tourner ses tondeuses. Comme les habitants de Pointe-Noire et de Brazzaville, il subit de plein fouet les coupures intempestives du courant qui affecte les deux capitales du pays.
« Ici nous avons le courant toujours un jour sur deux. Le courant multiplie des tours et des jeux. Parfois pendant que je suis en train de coiffer quelqu’un, il part subitement. C’est vraiment difficile de travailler. Si l‘État pouvait penser à nous régler ce problème ça serait bien. C’est très difficile pour moi de faire du bénéfice ou de la bonne recette ».
Des difficultés qu’il pourra peut-être vite oublié après l’inauguration le 18 février dernier de la troisième turbine de la centrale électrique du Congo par le président Denis Sassou Nguesso. Une nouvelle infrastructure qui permettra à la centrale de faire passer sa capacité de production de 214 à 484 mégawatts.
« La CEC dispose à présent de quoi satisfaire les besoins actuels internes aussi bien ceux de l’opérateur du service de l’électricité que ceux des industriels auxquels elle peut directement fournir du courant. », déclare Serge Blaise Zoniaba, ministre de l‘Énergie et de l’Hydraulique.
Les Congolais n’en attendaient pas moins. L’inauguration de cette nouvelle turbine laisse jaillir une lueur d’espoir au vu des conséquences négatives engendrées par l’instabilité de la distribution de l‘électricité dans le pays.
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