Gabon
Il n’y aura pas d’expertise médicale pour vérifier la capacité du président Ali Bongo Ondimba à diriger le pays. Ainsi en a décidé le tribunal de première instance de Libreville, suite à une requête du collectif “appel à agir” regroupant aussi bien des opposants que des membres de la société civile.
La requête “est irrecevable et il n’y a pas lieu à autoriser (les requérants) à assigner le Président de la République devant nous”, a jugé le tribunal de première instance de Libreville, selon l’ordonnance envoyée à l’AFP par l’une des dix personnalités à l’origine de la requête.
Pour la justice gabonaise, seul « le gouvernement » ou « les deux chambres du Parlement » peuvent saisir la Cour constitutionnelle pour constater « la vacance de la présidence de la République ou l’empêchement définitif de son titulaire ».
Réagissant à cette décision de la justice gabonaise, l’activiste Marc Ona l’un des membres les plus en vue du collectif “appel à agir” ne s’est pas montré surpris.
Convaincu que le président Bongo n’est plus à même de présider aux destinées du Gabon, il a déclaré et je cite : “Nous savions très bien qu’en posant cet acte, la justice allait rendre cette décision, tout simplement parce que ceux qui rendent la justice au Gabon sont sous le diktat du pouvoir en place”.
En octobre 2018, le président Ali Bongo avait été victime d’un AVC en Arabie Saoudite. Il avait été pris en charge au Maroc avant de regagner le Gabon.
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